Donovan Waite (Shihan 7ème Dan) : Aïkido et Aïkijo

Ce 21 novembre 2018, le Kokki Dojo a accueilli Donovan Waite (Shihan 7ème Dan). Ce grand maître de l’organisation Aikikaï, Senior Student du Sansuikai (organisation de Yamada Shihan) et membre du Technical Committee de l’USAF (United States Aikido Federation), était venu spécialement des États-Unis pour animer une série de stages internationaux très attendus. Merci à Olivier Lefebvre, l’un de ses plus proches disciples, qui a organisé pour nous cette escale exceptionnelle à Floreffe.

Donovan Waite : parcours d’un enfant déterminé

La Belgique est une étape que Donovan Waite affectionne tout particulièrement et nos aïkidokas le lui rendent bien. Reçu dans le majestueux décor de l’Abbaye de Floreffe, il retrace avec simplicité et humour quelques épisodes marquants de son parcours de plus de 50 ans dans la pratique des arts martiaux.

Il débute en Judo, à l’âge de 7 ans, à Birmingham (Angleterre). Mais un jour, alors que sa maman tarde à venir le reprendre à la fin de la leçon, il assiste par accident au cours d’Aïkido qui suit immédiatement le Judo. Dès cet instant, il nourrit une véritable fascination pour la “Voie de l’harmonie” : cet art s’impose à lui, comme une évidence. Toutefois, il devra attendre une année entière avant d’être enfin admis parmi les aïkidokas, car le Sensei est plus que réticent à l’idée d’accueillir un enfant dans son cours. Qu’à cela ne tienne, la persévérance et la détermination de Donovan viennent à bout de toutes les objections. Pressé de rejoindre les gradés en hakama assis à l’extrémité des tatamis, il obtient le Shodan à l’âge de 14 ans sous la direction de Chiba Sensei.

Aikido avec Donovan Waite

Sur les traces de Yamada Sensei

En 1984, il quitte l’Angleterre pour les États-Unis, afin de devenir disciple de Yamada Sensei : une rupture difficile mais nécessaire pour le jeune homme âgé alors de 24 ans seulement, sur le point de démarrer un nouveau chapitre de sa vie à New York.

À travers ces rencontres et formations auprès de maîtres renommés, Donovan Waite renouvelle sans cesse sa pratique, convaincu de l’importance de confronter la théorie à l’expérience pour développer son propre Aïkido. C’est ainsi qu’il se fait connaître notamment pour son enseignement sur le maniement des armes traditionnelles japonaises.

Les 20 Suburi de l’Aikijo (ou Aikido Jo, l’art du bâton)

Donovan Waite a consacré ce stage au maniement du jō “bâton”, et, en particulier, des Suburi à la base de l’Aikijo, dont il a lui-même appris les principes auprès de Saito Sensei.

Le Suburi (litt. « sabre nu, dépouillé ») est pratiqué seul, dans le vide, pour favoriser l’apprentissage technique du mouvement de frappe ou de coupe, dans un mariage parfait de puissance et de souplesse. Parfois considéré comme un pur exercice d’entraînement, il relève bien plus de l’esprit de l’Aïkido, par le travail sur la fluidité du mouvement, l’harmonie entre la saisie et le vide, entre la précision technique et la spontanéité du geste, entre le relâchement du corps et la vigilance de l’esprit.

aikijo avec Donovan Waite

Morihei Ueshiba Osensei a enseigné l’Aikijo à Morihiro Saito Sensei qui, lui-même, a développé les 20 Suburi au JoDonovan Waite, à son tour, a reçu l’enseignement de Saito Sensei et l’a adapté à son ressenti, à sa pratique. Il a donné un formidable aperçu de cet héritage exceptionnel aux élèves du Kokki Dojo et d’autres clubs de Belgique présents au rendez-vous. Il a démontré par l’exemple que ces exercices issus des Bukiwaza (techniques avec armes) constituent l’ADN des mouvements des divers Kumi Jo (techniques Jo contre Jo) et des Kata au Jo (dont le fameux Jo Kata des 31 mouvements). Mais ils sont aussi et avant tout le prolongement du travail à mains nues (Taijutsu, techniques corporelles ou sans armes). Le Jo suit le mouvement du corps, le bras est le prolongement du Jo. Puissance et souplesse…

suburi jo aikijo

Le Kokki Dojo n’est pas prêt d’oublier cette belle rencontre avec un maître aussi talentueux que modeste. Donovan Waite Sensei envisage déjà avec enthousiasme sa prochaine visite outre-atlantique. Pour l’histoire de notre Dojo, “It is just the beginning” 😉

Aikijo au kokki dojo de Floreffe avec Donovan Waite

Cet article est disponible en anglais sur notre page Facebook ⬇️ : Kokki Dojo thanks Donovan Waite for his great Seminar organized in Floreffe in November. Thanks also to Olivier Lefebvre who enabled this incredible encounter.

Anita Bonnivert et Arnaud Lejeune : deux monstres sacrés de l’Aïkido au Kokki Dojo

Ce samedi 28 avril, le Centre Sportif de Floreffe a accueilli deux grands maîtres d’Aïkido pour un stage exceptionnel organisé par Emmanuel Van Rintel (4ème Dan), fondateur et professeur (Senseï) du Kokki Dojo.

L’Aïkido, un art martial sans âge

Exceptionnel, ce stage l’était à plus d’un titre. D’abord, par le choc des générations… Anita Bonnivert, 7ème Dan d’Aïkido, est âgée de 85 ans et pratique cette discipline depuis 55 ans. Arnaud Lejeune, 31 ans, 3ème Dan d’Aïkido, dirige la branche belge de l’association Kishinkaï depuis 2013, démontrant que l’expertise et l’engagement pédagogique n’attendent pas le nombre des années. Le stage était ouvert à tous, enfants et adultes, âgés de de 6 à 85 ans : les plus jeunes ont donc pratiqué aux côtés de leurs aînés, dans un esprit de partage et de découverte communicatif !Aïkido Koichi Tohei et Kishinkaï à Floreffe

L’Aïkido Kishinkaï et le style Koichi Tohei : incompatibles ?

Un autre trait original de cette journée réside dans la rencontre de deux styles différents. Anita Bonnivert a suivi l’enseignement de Koichi Tohei, axé sur quatre principes essentiels :

  • le relâchement,
  • la respiration,
  • le mouvement,
  • l’extension de l’énergie (qi).

Aïkido Koichi Tohei avec Anita BonnivertAvec un enthousiasme inaltérable, elle partage sa conception de l’ « Aïkido-Amour » : pour être en harmonie avec soi, il faut être en harmonie avec tout ce qui nous entoure. « Tout le travail est là et il est sans fin, comme l’Aïkido » !

Arnaud Lejeune s’investit complètement dans l’Aïkido Kishinkaï depuis une rencontre déterminante avec Léo Tamaki en 2010. Deux ans plus tard, il ouvre son propre cours dans la région de Liège où il transmet l’esprit Kishinkaï, « l’association, le groupe où l’on approfondit dans la joie ». Il insiste sur la nécessité d’ « être présent », au sens fort du terme, que ce soit dans l’attaque ou la technique défensive. L’Aïkido se définit d’ailleurs comme la « Voie de l’harmonie » car le travail entre partenaires, dans l’intention martiale et la présence à l’instant, est comme un mouvement perpétuel de don et contre-don, où l’un et l’autre progressent de concert.

Aïkido Kishinkaï avec Arnaud Lejeune

Loin des conflits d’École, Anita Bonnivert et Arnaud Lejeune font la démonstration que des styles différents peuvent se compléter et se marier dans une pratique ouverte, évolutive et généreuse. Peu importe le style, pourvu que l’on garde l’esprit… et quelle plus belle façon d’illustrer l’esprit que dans la recherche d’harmonie entre deux styles, avec une même envie de partager les trésors de l’Aïkido ?

C’est pour la qualité de tels instants que le Kokki Dojo reçoit régulièrement des maîtres issus d’Écoles différentes.  Vous aussi, soyez curieux, éveillez votre pratique et rendez-nous visite ! Nous proposons des cours pour adultes les mardis de 18h30 à 20h30 et les samedis de 10h à 12h, ainsi que des cours enfants les samedis de 9h à 10h.

L’Aïkido Kishinkaï avec Arnaud Lejeune

Ce 17 mars 2018, nous avons eu le plaisir d’accueillir Arnaud Lejeune pour un cours d’aïkido « Kishinkaï ». Bien que certains principes de cette école soient communs avec notre pratique – relâchement, harmonie, souplesse, vigilance,… – la forme qu’ils revêtent est toute autre. C’est à travers de telles rencontres que la richesse de l’Aïkido se révèle de manière immédiate : quelques principes a priori simples donnent lieu à une infinité de pratiques, dont aucune n’exclut les autres.

Qui est Arnaud Lejeune ?

Arnaud Lejeune a attrapé le virus des arts martiaux à l’âge de six ans. Il s’est initié au Ninjutsu, au Karaté Shotokaï, au Kendo et au Iaïdo, mais c’est finalement dans les valeurs de l’Aïkido qu’il se plonge corps et âme.

Au contact de Léo Tamaki, il se forme à la pratique de l’Aïkido Kishinkaï (« groupe où l’on approfondit dans la joie ») dont il dirige aujourd’hui la branche belge. En fin pédagogue, il partage son expérience avec enthousiasme et humilité : selon ses propres mots, « la valeur de mon enseignement n’attend pas uniquement le nombre des années pour être valable parce que je ne fais pas de la transmission de l’Aïkido une pratique seulement virtuose, irréprochable, mais le moyen d’affronter mes limites, d’avoir l’opportunité de travailler à partir de ce qui me rend vulnérable ».Aïkido Kishinkaï et Irimi

Un corps unifié

Dès l’échauffement, Arnaud propose un travail sur l’unité du corps: à travers les étirements et ukemi, il nous invite à percevoir les sensations fines qui relient le sommet du crâne à la base du dos. Cette prise de conscience permet une mobilisation souple du haut et du bas du corps, sans effort musculaire. La tête, le tronc, les jambes, comme reliés par un fil invisible, se meuvent dans un élan spontané et solidaire. Le diaphragme est entièrement relâché pour faciliter la détente abdominale et la décontraction musculaire.

Un ancrage « léger »

Aïkido Kishinkaï, intention et vigilanceL’ancrage, souvent conçu comme un enracinement dans le sol, se fait léger dans le courant Kishinkaï. Vifs sur leurs appuis, tori et uke doivent pouvoir s’adapter et réagir rapidement aux actions et à l’intention de leur partenaire. Que l’on soit en seiza (sur les genoux) ou debout, une posture trop « assise » sur l’arrière du corps ou sur les talons risque de produire une attitude attentiste voire passive, inapte à s’ajuster à la réalité de l’instant et du mouvement. L’intention et la vigilance se traduisent donc aussi par une posture juste, souple mais martiale, relâchée mais alerte.

Fluidité du mouvement et intention

Yeux ouverts ou même fermés, pour exercer notre conscience aux mouvements extérieurs et intérieurs, la technique doit être exécutée sans à-coups : la fluidité de l’attention et du geste permettent à nouveau de développer notre capacité à réagir en toute circonstance, sans dévoiler notre intention au partenaire.Kishinkaï Aïkido et fluidité du mouvement

Chute et « effondrement » du corps

La chute (ukemi) ne doit jamais être recherchée pour elle-même. Aussi belle et spectaculaire soit-elle, elle n’est qu’un moyen pour uke de « recevoir avec le corps » la technique de l’autre et d’harmoniser son action, dans un état de vigilance constante. Plutôt d’ailleurs que de chercher à faire chuter son partenaire, la pratique du Kishinkaï met en valeur la compréhension de la structure du corps, qui tel une architecture complexe mais fragile, peut s’effondrer sur ses bases, pour peu que l’on trouve les failles.

Présence à soi et à l’autre

Les exercices centrés sur des entrées irimi (« rentrer avec le corps ») avec atemi incitent à porter son intention « droit devant », en maintenant le contact visuel. Être présent à soi et à l’autre, sans s’arroger sa responsabilité et son autonomie, telles sont les bases d’un travail subtil auquel nous sommes conviés : le début d’une nouvelle aventure au Kokki Dojo…

Kishinkaï au Kokki Dojo : cours spécial avec Arnaud Lejeune

L’Aïkido-Amour : l’enseignement d’Anita Bonnivert

L’enseignement de « la victoire par la paix »

Anita Bonnivert débute l’Aïkido en 1965 auprès du Senseï Cardon. Elle reçoit la 1ère Dan en 1972, la 2ème en 1974. En 1978, sa rencontre avec Senseï Koichi Tohei à Bruxelles est une véritable révélation. Son enseignement, axé sur la respiration et le Ki, s’articule en 4 principes :

1. Se relaxer complètement, physiquement et mentalement
2. Expirer et s’appuyer sur la vie présente dans chaque respiration
3. Bouger en gardant le poids du corps vers le bas
4. Étendre son énergie (Ki) depuis son centre (hara)

Depuis cette rencontre, elle partage avec ses élèves la méthode Koichi Tohei « la victoire par la paix » et toute la sagesse acquise par cette pratique de l’Aïkido sans force physique.

En mai 2014, Anita obtient la 6ème Dan. Gageons qu’elle n’en restera pas là…

 L’harmonie avec l’univers

Le 30 janvier et le 27 février, Senseï Anita Bonnivert nous a fait le don de son enseignement au Kokki Dojo. Son message ? L’Aïkido est un art magnifique à condition d’en saisir et intégrer l’essence, sur et en dehors des tatamis : chaque moment de notre vie devrait être en harmonie (Aiki) avec l’univers.

Anita nous invite à un examen intérieur : tournons notre regard vers notre moi profond. Avons-nous compris la leçon de Ō-Senseï Morihei Ueshiba ? Notre pratique de l’Aïkido a-t-elle commencé à porter ses fruits dans notre vie ? A-t-elle changé quelque chose dans notre comportement quotidien ?

Car les arts martiaux, en général, et l’Aïkido en particulier, ne se réduisent pas à des techniques sur tatamis, à un apprentissage de la coordination corps-esprit ou encore à des exercices sur le souffle. Comme Anita n’a de cesse de l’enseigner, l’Aïkido est amour.

Pour être en harmonie avec soi-même, il faut être en harmonie avec tout ce qui nous entoure. Un concept simple, voire simpliste pour les cyniques, et pourtant… Quoi de plus difficile pour l’être humain que de pratiquer l’harmonie-amour, en reléguant l’ego et sa part d’ombre dans notre « Magic Pot », selon l’expression de Senseï Koichi Tohei ?

La réponse revient à Anita : « Tout le travail est là et il est sans fin, comme l’Aïkido » !

Bloquez dans vos agendas le prochain stage d’Anita Bonnivert au Kokki Dojo, le 27 avril 2019.

Aïkido à Namur avec Anita Bonnivert

 

L’Aïkido à la télé et dans la presse : stage au Kokki Dojo

L’Aïkido, un art martial encore méconnu

L’Aïkido est encore un art martial (trop) méconnu. Michel Vanhomwegen (7ème Dan, École Murashige Ryu) anime de nombreux stages sur la scène internationale pour faire découvrir l’extraordinaire richesse des techniques à mains nues, au sabre (Aïkiken) et au bâton (Aïkijo) qui font de la Voie de l’Harmonie (合気道, aikidō) une source d’apprentissages inépuisable.

Stage de Michel Vanhomwegen

Ce samedi 21 novembre, ce grand maître a accepté l’invitation du Kokki Dojo, présidé par Emmanuel Van Rintel. Les aïkidokas, venus de France et de Belgique, ont bénéficié de son enseignement de haut niveau, néanmoins accessible aux plus jeunes. Les enfants du Kokki Dojo ont d’ailleurs participé dans la bonne humeur à la matinée du stage consacrée au premier principe de l’Aïkido, Ikyo, pratiqué sur diverses saisies (ai hanmi, ryote dori, morote dori,…) et frappes (yokomen uchi, chudan tsuki,…).

Le début de la journée comprenait également des techniques de Taïso :

« L’Aïki Taïso regroupe une grande variété d’exercices : méditation, concentration, respiration, travail sur l’énergie, assouplissement, renforcement musculaire profond, déplacements, chutes, mouvements du corps, relaxation, massages. Cette méthode permet de renforcer la santé physique et mentale ».

L’après-midi a été dédié aux techniques de bâton contre bâton, Kumijo. Les partenaires, tour à tour Uke (celui qui pratique l’attaque) et Tori (celui qui pratique la technique de défense), ont été initiés à un enchaînement nécessitant vigilance, souplesse et ancrage, quelques principes essentiels de l’Aïkido.

L’Aïkido à la télé et dans la presse

L’exercice de Kumijo a été diffusé sur Canal C qui a proposé un court sujet sur l’Aïkido dans son émission de sport, Start :

Découvrez aussi l’article paru dans la presse :

Kokki Dojo dans la presse
Vous souhaitez en savoir plus sur l’Aïkido : venez essayer un cours gratuitement au Kokki Dojo de Floreffe (près de Namur) !

 

Aïkido Murashigeryu : Aïkido, Aïkiken, Aïkijo

Stage international d'Aïkido MurashigeryuNotez déjà la date dans vos agendas : le 21 novembre 2015, le Kokki Dojo accueillera Michel Vanhomwegen (7ème Dan d’Aïkido) pour un stage qui mêlera techniques à mains nues, Aïkiken et Aïkijo.

L’Aïkiken, ensemble des techniques du sabre (bokken), et l’Aïkijo, la pratique du bâton (jō), ont tous deux été codifiés par Morihiro Saito, l’un des plus proches disciples de Morihei Ueshiba.

L’enseignement de Michel Vanhomwegen met en lumière la continuité entre techniques à mains nues et maniement des armes : les mains, telles des sabres, décrivent des gestes précis et harmonieux, tandis que le sabre prolonge la main dans l’unité du mouvement.

Pour expérimenter la complémentarité entre Aïkido, Aïkiken et Aïkijo, participez à cette 3ème édition du stage international d’Aïkido Murashigeryu, de 10h à 17h au Kokki Dojo.

Adresse :
Centre Sportif de Floreffe
Rue Joseph Hanse, 6
5150 Floreffe

P.a.f. : 30 €
Renseignements : Emmanuel Van Rintel (0478 97 76 88)

L’Aïkido et la maîtrise du Ki : l’enseignement de Michel Vanhomwegen

Aikido et Ki : stage avec Michel VanhomwegenCe dimanche 8 mars, le Kokki Dojo a accueilli Michel Vanhomwegen, maître de l’école Murashigeryu, pour un stage passionnant. L’aïkido du style Murashigeryu doit son nom à Aritomo Murashige, l’un des premiers disciples du fondateur de l’aïkido, Maître Morihei Ueshiba.

Techniques à mains nues et avec armes

Dans le respect du style Murashigeryu, Michel Vanhomwegen a d’abord présenté quelques techniques d’aïkido à mains nues, basées sur le « premier principe », Ikkyo (教).

Il a ensuite poursuivi avec quelques exercices de Ki et de respiration, pour enchaîner avec le maniement du sabre en bois (kumi tachi) et du bâton (kumi jo).

« Rétraction » du Ki

Les techniques à mains nues et avec armes ont été pratiquées avec une attention particulière sur le mouvement du Ki « énergie » et sur le travail d’harmonie entre Uke et Tori. Selon les termes de Michel Vanhomwegen, il existe un moment précis où la technique peut échapper à Tori et basculer du côté d’Uke, s’il laisse « se rétracter » le Ki. S’il reste vigilant (zanshin), Tori perçoit cet instant infime et critique, sans laisser s’échapper le Ki. Centré sur le flux de la technique, même pratiquée lentement, il doit éviter de morceler le mouvement. Le Ki s’exprime dans la continuité du mouvement, se rétracte dans son morcellement.

Kumi jo

« Ce qui n’est pas indispensable, élimine-le »

Si le Ki est indissociable du mouvement, extérieur et/ou intérieur, il se dispense de tout artifice. Michel Vanhomwegen a rapporté l’expérience vécue auprès de ses propres maîtres : sa pratique, jadis encombrée de vaines manifestations corporelles (gestes de victoire, contraction des mâchoires,…), s’est peu à peu épurée. L’enseignement reçu au fil des entraînements fut simple et sans appel : si un geste n’est pas indispensable, élimine-le. Cette leçon invite à une pratique libérée de toute gesticulation égotique, pour revenir à l’essentiel, la « Voie » (Do)

Encore merci à Michel Vanhomwegen pour ses riches enseignements et à tous les participants, venus nombreux et parfois de loin, pour pratiquer ensemble dans l’harmonie. Comme le rapporte le journal L’Avenir, même des Parisiens du Bushikai Do d’Ile-de-France avaient fait le déplacement jusqu’à Floreffe… À tous, domo arigato 😉 !

Aïkido avec le Rasen Aïki Club invité à Floreffe

Aïkido avec le Rasen Aïki ClubLa pratique de l’Aïkido s’enrichit des échanges entre écoles et styles différents. Pour cette raison, le Kokki Dojo à Namur (Floreffe) se réjouit de pouvoir accueillir des pratiquants et maîtres d’autres écoles, attachées elles aussi aux valeurs de partage et de respect réciproque. Le Rasen Aïki Club de Nandrin a généreusement répondu à notre invitation : Jacques Mainil (responsable du Rasen), Christiane Duchesnes et Miguel Lopez ont proposé leurs approches respectives de diverses techniques, mettant l’accent sur la coordination des mouvements et sur les variantes omote (面, face publique des choses) et ura (裏, face cachée des choses). Un cours en toute convivialité qui s’est clôturé par le verre de l’amitié à l’Abbaye de Floreffe…

 

L’Aïkido par Michel Vanhomwegen : stage en mars 2015 !

Michel Vanhomwegen annonce de stageLe 8 mars 2015, Michel Vanhomwegen (7ème Dan, École Murashige Ryu) animera pour la deuxième fois un stage d’Aïkido ouvert à tous (dès 12 ans). Bonne résolution 2015 : le Kokki Dojo recevra Michel une fois par trimestre pour bénéficier de son expérience de l’Aïkido et de sa bonne humeur.

Au menu, 4h de pratiques variées :

  • 13h à 15h : Aïkido
  • 15h à 15h20 : Ki et respiration
  • 15h20 à 15h30 : Pause
  • 15h30 à 17h : Armes

Soirée resto sous réservation : plus d’infos à suivre…

Renseignements : E. Van Rintel au 0498/97 76 88

Redécouvrez l’article paru sur le premier stage animé par Michel Vanhomwegen au Kokki Dojo de Floreffe.

Un expert en aïkido pour un stage intense…

Aïkido avec Michel VanhomwegenCe samedi 22 novembre, Michel Vanhomwegen, 7ème Dan, maître de l’École Murashigeryu, nous a fait l’honneur d’un stage passionnant. Les aïkidokas ne s’y sont pas trompés ! Ils étaient 40 sur les tatamis à suivre des yeux et du ki les enseignements de ce maître redoutable d’efficacité et d’humilité…

Merci à lui pour cette démonstration sans fard de la richesse de l’Aïkido. Et à bientôt pour un autre stage en mars 2015…

En attendant, nous vous invitons à découvrir l’article paru dans la presse pour vous replonger dans l’ambiance de cette journée de partages. >> Un expert en aïkido au stage (L’Avenir)