L’Aïkido pour tou.te.s avec le Kokki Dojo et Handisport !

Le Kokki Dojo, votre club d’Aïkido en région namuroise, est fier de vous annoncer l’ouverture d’un nouveau cours à destination d’adultes présentant une déficience motrice, intellectuelle ou sensorielle en collaboration avec Handisport.

Le Festi’Handisport au Centre Sportif Communal de Floreffe

Niché au pied de la célèbre abbaye de Floreffe, le Centre Sportif Communal est bien connu pour ses nombreuses activités et ses infrastructures modernes. Dans un esprit de convivialité, il accueille, au fil des saisons, sportifs jeunes et moins jeunes, amateurs et confirmés, mais propose aussi des journées de découverte pour que chacun.e trouve le sport qui lui convienne.

C’est avec cet objectif qu’a été organisée le 10 septembre dernier, en collaboration avec la Ligue Handisport Francophone, la 2ème édition du Festi’Handisport. L’événement a permis la rencontre entre valides et personnes déficientes à travers des activités aussi variées que le badminton, le cyclisme, la danse, le tennis de table, le volley-assis et les arts martiaux.

Un nouveau cours d’Aïkido « Handisport »

Convaincue que le sport est source de bien-être pour tou.te.s, l’équipe du centre sportif veut aller plus loin et ouvrir un cours qui permette aux personnes déficientes motrices, intellectuelles ou sensorielles de pratiquer une activité physique, respectueuse de leur corps et de leurs aptitudes.

Dans ce contexte, Emmanuel Van Rintel, 4ème dan d’Aïkido et fondateur du Kokki Dojo à Floreffe, n’a pas hésité une seconde. Le projet s’inscrit parfaitement dans le parcours personnel et professionnel de ce sensei passionné ! De par son expérience d’éducateur en centre de jour pour enfants et adultes polyhandicapés, il a acquis la certitude que le sport, et plus spécifiquement, l’Aïkido (« voie de l’harmonie »), constitue une ressource extraordinaire pour accompagner chacun.e vers plus de bien-être physique, mental et social.

En collaboration avec la Ligue Handisport Francophone, il ouvre donc cette année un nouveau cours d’Aïkido spécial « Handisport » pour adultes présentant une déficience motrice, intellectuelle ou sensorielle. Des cycles de 5 semaines de cours, organisés le mercredi matin, sont proposés à chaque institution désireuse de participer au projet.

Votre institution souhaite offrir cette expérience à ses résidents ? N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

Vous pouvez également vous adresser directement au Centre sportif :

Centre Sportif Communal de Floreffe
Rue Joseph Hanse 6
5150 Floreffe

Contact mail :
centresportif.floreffe@gmail.com

Téléphone :
081/45 18 11 ou 0496/23 15 93

Les règles essentielles du Kokki Dojo

Vous souhaitez vous (ré)inscrire au cours d’Aïkido du Kokki Dojo ? Nous vous en remercions et vous souhaitons bienvenue dans notre école qui se veut un lieu de pratique chaleureux et bienveillant. Nous vous invitons à découvrir quelques informations pratiques et règles essentielles, afin de garantir le respect de tous et de chacun dans notre Dojo.

Règlement d’ordre intérieur du Kokki Dojo

🥋 Hygiène : l’hygiène de la tenue et du corps participent de l’éthique des arts martiaux qui considèrent la discipline corporelle comme un reflet de la discipline mentale, et inversement. En outre, par respect pour les autres pratiquants et pour éviter toute blessure, les ongles doivent être coupés courts, les cheveux longs, attachés, les bijoux et autres accessoires coupants, enlevés.
🥋 Respect : après l’accueil, les pratiquants attendront dans le calme le début du cours, en position seiza (sur les genoux) sur les tatamis.
🥋 Ponctualité : chacun veillera à être ponctuel, en arrivant quelques minutes avant le cours pour se changer et se tenir prêt, en position seiza, à l’arrivée du sensei (maître-enseignant). En cas de retard, le pratiquant attendra l’autorisation du sensei ou de son assistant pour monter sur les tatamis, par respect et mesure de sécurité.
🥋 Attitude positive : le pratiquant s’engage à laisser ses soucis au vestiaire et à entamer le cours dans un esprit positif, comme l’y engage la discipline des arts martiaux.
🥋 Humilité et non violence : uke (celui qui simule l’attaque) et tori (celui qui effectue la technique) progressent ensemble, sans bloquer le partenaire dans son apprentissage. Les démonstrations d’orgueil et de force n’ont pas leur place sur les tatamis.
🥋 Assiduité : le passage de grade reflète l’évolution du pratiquant. La régularité et l’assiduité sont indispensables pour progresser dans la maîtrise des techniques et principes de l’Aïkido. Tout art martial nécessite de la persévérance et, même si l’examen valide le passage de grade, le sensei évalue la progression tout au long de l’année.
🥋 Rangement : les pratiquants s’assurent que les tatamis soient correctement rangés à la fin de chaque cours.

Merci de contribuer au bel esprit de notre école en respectant ces quelques principes hérités de la discipline des arts martiaux, afin que le Kokki Dojo conserve l’ambiance conviviale et chaleureuse qui le caractérise. Bonne aïki-rentrée à tou(te)s !

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La Voie du sensei

Des couleurs et des grades

Cette semaine, le ciel de Floreffe s’est paré de 1000 feux… En harmonie avec ce décor, le Kokki Dojo a laissé s’épanouir de nouvelles teintes :

  •  d’abord le vert du 3ème Kyu pour Romain Albert, Olivier Goffin, Sylvain Hislaire et moi-même ;
  • l’orange du 4ème Kyu pour Luna Gomez Mijango ;
  • le jaune du 5ème Kyu pour nos aïkidoka-s juniors, Inès (barrette jaune), Pauline, Rachel et Lucie ;
  • … mais aussi le noir du Shodan pour Thierry Ralet et Tony Jacob.
Couleurs d'automne au Dojo d'Aïkido de Namur (Floreffe)

Des couleurs et des grades au Kokki Dojo de Floreffe

Bravo à tous pour le travail accompli dans une voie à jamais inaccomplie… Car comme l’indique le terme même shodan (« début »), la ceinture noire n’est pas l’aboutissement de la voie de l’harmonie mais son commencement.

L’abécédaire de l’Aïkido

Pour reprendre une image chère à notre sensei Emmanuel Van Rintel, les premiers kyu constituent l’apprentissage de l’alphabet ; avec le shodan vient l’initiation à l’art de composer des phrases. Elles seront patiemment polies et débarrassées de leurs scories tout au long de notre pratique, avec pour horizon l’inaccessible perfection.

La « vocation » de sensei

Passée l’excitation de la découverte de l’abécédaire, l’enfant se détourne parfois de l’univers fascinant des livres, trop ardu et fastidieux au regard des expédients de notre société. Heureusement, il se trouve quelques enseignants inspirés et inspirants pour entretenir la flamme de la curiosité et aider les élèves à surmonter leurs appréhensions et leurs doutes pour renouer avec leur imaginaire et la richesse de leur monde intérieur. On dit de ces enseignants qu’ils ont « la vocation » pour évoquer leur dévouement incommensurable et leur incroyable capacité à transmettre ce qu’ils savent et qui ils sont.

De la même manière, il existe des sensei qui ont « la vocation ». Loin de garder jalousement les acquis de leur expérience, ils n’envisagent leur pratique que dans le partage. Ils transmettent leur savoir et leur savoir-faire à leurs disciples (deshi) et veillent à ce que chacun puisse surmonter ses faiblesses et s’appuyer sur ses forces pour progresser dans la Voie (dō) .

Comme le souligne Anita Bonnivert, la Voie est vaste, si vaste qu’il est vain de vouloir l’embrasser d’un regard, d’une expérience, d’une vie. Emplis d’humilité, les vrais sensei accueillent cette infinité des possibles dans la pratique de chaque deshi, sans perdre de vue l’essence de l’Aïkido, l’harmonie intérieure et extérieure.

Le véritable sensei

Ces sensei mus par quelque « vocation » sont, en réalité, des sensei (litt. « né en premier ») au sens fort du terme, à savoir des pratiquants qui, parce qu’ils étaient « là avant moi », savent les pièges et les embûches de la Voie et sont capables de guider sans entraver.

Yondan pour notre sensei Emmanuel Van RintelEmmanuel Van Rintel, notre sensei, a brillamment obtenu son grade de 4ème Dan (Yondan) d’Aïkido cette même semaine des mains d’Anita Bonnivert (7ème Dan) et de Christian Boisdenghien (5ème Dan). Plus encore que l’Aïkidoka, ce titre récompense le sensei, selon l’avis même d’Anita. Car transmettre son enseignement avec la générosité d’un véritable sensei et apprendre en retour de ses disciples sans jugement ni défiance sont l’expression même du principe d’harmonie qui définit l’Aïkido.

« Un tout grand merci pour tous vos messages à l’occasion de l’obtention au grade de Yondan. Cette réussite est le résultat du travail effectué à vos côtés. J’ai besoin de vous pour apprendre et évoluer. Le professeur ne sait pas progresser sans ses élèves ! C’est aussi le fruit des échanges entre les différents clubs. Merci pour votre confiance dans mon enseignement ». (Emmanuel Van Rintel, 4ème Dan).

Merci donc à tous les sensei véritables, rencontrés à Floreffe ou ailleurs. Vous nous montrez par l’exemple comment chaque disciple, quel que soit son âge ou son niveau, doit se comporter à l’égard de ceux qui « viennent après ».

Pour citer Rachel (9 ans), « Grandir, c’est évoluer, apprendre toute sa vie. C’est s’ouvrir aux autres et les accepter comme ils sont ». Une parole pleine de sagesse, en accord avec la Voie du sensei…

Stage d'Aïkido avec Anita Bonnivert et Christian Boisdenghien

Merci aux véritables sensei qui ont fait de ce stage du 27/11/2016 un moment de partage

 

« Petit Scarabée » au stage de Yamada Sensei à Bruxelles

Stage de Yamada SenseiUne fois n’est pas coutume, je vous livre aujourd’hui un témoignage tout à fait personnel et subjectif. Ce samedi 19 mars, je me suis aventurée au stage de Yamada Sensei, 8ème Dan Aïkikai, et de Claude Berthiaume, 7ème Dan, sur l’invitation bien inspirée d’Olivier Lefebvre qui souhaitait me transmettre le « virus des stages », comme il l’appelle. Je vous laisse deviner s’il a atteint son objectif…

Récit d’un compte rendu raté…

En me rendant au stage de Yamade Sensei, je pensais rapporter dans mes bagages de nouvelles techniques dont je pourrais rédiger un compte rendu sur ce blog.
Compte rendu du stage
En réalité, il serait présomptueux de ma part de prétendre rédiger un résumé circonstancié et objectif de l’enseignement reçu hier. Pour être tout à fait franche, du haut de mon 4ème Kyū, j’ai oublié la moitié des noms des techniques, mélangé dans mon esprit débutant les appuis, placements et gestes, et confondu plus qu’à l’accoutumée ma gauche, ma droite, le haut et le bas.
Pourtant la leçon fut particulièrement riche…

Les plaisirs de la baignade

Dans un dojo comble, comptant plus de hakama au m2 que de grains de poussière, je me suis frayé un chemin vers un espace discret. Comme on entre dans l’eau d’une piscine, j’y allai d’un pas frileux, mais une fois plongée dans le bain des années de pratique et d’expérience cumulées, j’en oubliai le temps et n’eus plus qu’une envie, prolonger la baignade.

Stage Yamada Sensei à Bruxelles

Le « Rōnin » Olivier Lefebvre et le « Petit Scarabée » Sandra Smets au stage de Yamada Sensei à Bruxelles

S’il fallait toutefois vous résumer ce que j’ai appris durant ce stage, je vous dévoile les prises de conscience qui m’ont paru essentielles à titre personnel.

L’harmonie en terre inconnue

Un stage de cette envergure vous extrait de votre « petit » dojo, univers familier et rassurant, pour vous confronter à une part plus ou moins importante d’inconnu, selon votre degré d’expérience. Nous voici tous, aïkidokas amateurs ou confirmés, face à de nouvelles techniques ou manières d’appréhender les techniques, mais aussi face à de nouveaux uke/tori.

Le stage, terre inconnue

Une double dose d’inconnu qui nous pousse à entrevoir des facettes inexplorées de notre Aïkido ainsi que l’infinie richesse du travail sur l’harmonie. La recherche de l’harmonie dans son dojo avec ses partenaires devenus amis relève déjà de la gageure. Alors imaginez à quel point l’exercice peut devenir dépaysant voire déstabilisant en terre inconnue…

C’est pourtant à ce prix que l’on découvre la véritable portée de l’Aïkido qui, bien plus qu’un sport ou un simple loisir, nous engage dans toute notre dimension humaine à aller vers l’Autre et à ajuster notre présence et notre action avec pour seul horizon l’harmonie du Soi avec l’Autre.

L’expérience des limites

À l’infinie richesse de l’Autre correspond une infinie possibilité de pratiquer. Quel que soit son niveau de pratique ou d’expérience, l’aïkidoka peut se laisser surprendre par l’originalité d’une attaque, d’une technique ou même d’un partenaire. Cette expérience de l’insolite au sens premier du terme (in-solitus, inhabituel) nous ouvre les yeux sur l’extraordinaire variété de l’Aïkido qui pour toute porte fermée propose une issue dérobée.

Les limites de sa pratique de l'Aïkido

Votre partenaire est trop grand, trop petit, trop fort, trop maladroit… ? Et si ce « trop » était un plus qui vous poussait dans les derniers retranchements de votre pratique, à la limite de ce que vous croyiez être LA bonne technique ?

Se confronter à cette limite (et ses limites) ne serait-elle pas la voie royale vers le lâcher-prise ? À vous d’en juger…

Ainsi se clôture mon petit compte rendu sur cette journée de stage à Bruxelles. Il n’est certes ni technique ni exhaustif, mais il traduit assez bien mon expérience encore naissante des grands stages internationaux et je me réjouis à l’avance du prochain. Peut-être nous y rencontrerons-nous 😉 ?

Cours d’Aïkido Senior à Floreffe : le bien-être à tout âge !

Le Kokki Dojo de Floreffe (près de Namur) ouvre un nouveau cours d’Aïkido « senior ». Sa philosophie ? Expérimenter l’effet bien-être de l’Aïkido à tout âge !

Pourquoi pratiquer un sport à plus de 55 ans ?

Selon une enquête réalisée en Fédération Wallonie-Bruxelles, la motivation première de ceux que l’on appelle communément les « seniors » est la préservation de la forme et de la santé. Viennent ensuite l’amusement, le dynamisme, mais aussi les actions anti-âge, anti-fatigue et anti-stress, ainsi que la création de liens sociaux.

Ces divers bénéfices recherchés par l’activité physique s’inscrivent dans un cercle vertueux : ainsi, les contacts et interactions sociales liées à la pratique d’un sport contribuent au bien-être général de la personne et favorisent la santé. L’envie de bouger et une bonne gestion du stress ralentissent les effets du vieillissement. Autrement dit, la pratique sportive agit simultanément sur le corps et le mental qui se renforcent mutuellement.

Un sport adapté aux seniors

Si les seniors sont de plus en plus actifs, ils ne recherchent donc pas la performance à tout prix. Les progrès de la médecine et de l’espérance de vie ne doivent d’ailleurs pas gommer les difficultés physiques qui peuvent constituer un frein à une pratique sportive chez les plus de 55 ans.

S’il faut veiller à respecter les ressources et limites du corps humain, quels que soient son âge et sa condition physique, les seniors, en particulier, choisiront un sport adapté à leur état de santé. Un exercice physique moins intense n’en est pas moins bénéfique…

Pourquoi l’Aïkido ?

À l’instar du Tai Chi Chuan pratiqué à tout âge, l’Aïkido relève des arts martiaux « internes » : il sollicite davantage l’énergie que la force musculaire. Contrairement aux arts martiaux « externes » comme le judo, le karaté et autres sports de combat, il n’implique aucune forme de compétition.

L’Aïkidoka, par une pratique en harmonie avec son partenaire (Aiki-dō « Voie de l’harmonie) », développe sa concentration, son ancrage physique et mental, et l’attitude juste à chaque instant.

Cet art martial, enseigné dans cet esprit, est donc tout à fait adapté aux besoins de tous, jeunes et moins jeunes. Le Kokki Dojo, situé à quelques km de Namur, ouvre un nouveau cours d’Aïkido dédié aux seniors. Axé sur une pratique souple et fluide, il propose une activité sportive respectueuse de la santé et des besoins physiques de chacun.

Venez tester l’effet bien-être de l’Aïkido lors d’un cours gratuit !

L’aïkido pour les enfants : apprendre l’harmonie

L’Aïkido, art martial originaire du Japon, désigne littéralement la Voie de l’harmonie. Qu’entend-on par « harmonie » ? Quels sont les effets d’une pratique régulière de l’aïkido sur le développement de l’enfant ?

L’harmonie du mouvement

L’Aïkido enseigne des techniques de défense pratiquées sans violence. L’enfant apprend à répondre de façon adaptée à une attaque simulée par un partenaire :

    • par son déplacement : l’aïkidoka ne s’oppose pas à l’attaquant, il contourne ou traverse l’attaque pour mieux la retourner contre son partenaire. Les techniques d’esquive exercent la vigilance, la coordination des mouvements et la souplesse corporelle.
    • par son placement : après avoir évité la confrontation, l’aïkidoka doit trouver une position à la fois stable et sûre. Il développe son sens de l’équilibre, apprend à anticiper le danger et acquiert progressivement une juste posture.
    • par la technique ou prise : les gestes répétés jusqu’à leur maîtrise parfaite exercent la latéralité (gauche/droite et avant/arrière) et mobilisent tout le corps (membres inférieurs et supérieurs) sans recours à la force.

Durant toute la séquence, l’aïkidoka est en mouvement, attentif à son attitude corporelle et à l’efficacité du geste, une activité physique très complète qui contribue au développement psychomoteur de l’enfant.

L’harmonie relationnelle

Comme d’autres arts martiaux, l’Aïkido véhicule des valeurs issues des philosophies orientales : le courage, la discipline intérieure, le respect ou l’humilité. Mais son enseignement ne s’arrête pas là…
Défini comme la Voie de l’harmonie, l’Aïkido se distingue par l’absence de compétition. Les aïkidokas sont appelés « partenaires » plutôt qu’ « adversaires ». En réalité, l’attaque n’est que simulée, car le but de la technique est de désamorcer l’attaque ou de la rendre vaine.

Dans ce contexte, la pratique est collaborative :

  • l’enfant qui simule l’attaque permet à l’autre d’apprendre à se défendre sans se mettre en danger ;
  • celui qui apprend la technique se met à l’écoute de son partenaire pour désamorcer l’attaque sans agressivité.

Les partenaires progressent ensemble, sans esprit de compétition ni recherche de la performance. L’intelligence relationnelle s’épanouit à la faveur de ce partage d’expérience.

L’harmonie corps-esprit

Anticiper l’attaque, trouver la posture juste, désamorcer le conflit… Ces apprentissages mobilisent autant les qualités physiques que mentales.
L’attitude martiale reflète la vigilance mentale. L’enfant est attentif à ce qui se passe autour de lui. Ancré dans le présent, son corps est toujours prêt à anticiper le moindre mouvement.

Il n’affronte pas directement l’attaque : il la contourne, la détourne, souplement. La souplesse du corps trouve sa source dans la souplesse du mental, dépourvu de violence, de colère ou d’agressivité.

L’apprentissage de cette harmonie entre le corps et l’esprit renforce l’intelligence corporelle et émotionnelle de l’enfant. Il apprend à interpréter et à gérer les manifestations corporelles de ses émotions pour adopter une attitude juste dans la vie quotidienne : vigilance et souplesse…

Il pourra ainsi se développer harmonieusement dans son corps, dans sa tête et dans ses relations avec les autres. Votre enfant souhaite pratiquer l’Aïkido ? Proposez-lui un cours d’essai et n’hésitez pas à nous poser toutes vos questions.